Résumé : Nous présentons ici une démonstration qui illustre le fonctionnement d’un modèle deconversation d’un agent artificiel dans le contexte applicatif d’une boutique virtuelle spéciali-sée dans les contenus culturels (livres, musique, films) souhaitant offrir à ses clients internautesune interface de type agent conversationnel incarné pour les assister dans leur recherche d’unproduit particulier ou pour remplir un rôle de recommandation. Le modèle présenté met enœuvre d’une part un traitement local, qui règule la conversation à l’échelle de quelques énon-cés et d’autre part, un traitement global qui régule la conversation à l’échelle des objectifs àatteindre. Le premier mécanisme est appelé « attentes »et le second « focus ».

Résumé : Le « Mechanical Synthesis Solver » (MSS) est une application permettant la conception automatique de Systèmes mécaniques basée sur la théorie des systèmes multi-agents adaptatifs. Les agents du Systèmes représentent des composants mécaniques élémentaires et sont dotés de la capacité de détecter et de résoudre localement les situations non coopératives qu’ils rencontrent. Le processus de résolution s’appuie sur une boucle d’optimisation dans laquelle l’activité du Systèmes mécanique est simulée grâce au logiciel MECANO (moteur de simulation de cinématique) et les modifications du mécanisme (ajustements des dimensions, changements topologiques, ajout ou suppression de composants) mises en œuvre localement par les agents durant la phase de résolution des situations non coopératives. Nous présentons ici la démonstration du premier prototype du MSS sur l’exemple de résolution du problème de dimensionnement des mécanismes 3-Barres.

Résumé : La méthode ADELFE a été conçue pour la conception de systèmes multi-agents adaptatifs. Les logiciels adaptatifs sont utilisés lorsque l’environnement est imprévisible ou le Systèmes à construire ouvert. ADELFE assure que le logiciel est développé en accord avec la théorie des AMAS (Adaptive Multi-Agent System). La démonstration est axée sur les trois premières activités du processus de développement de logiciel c’est-à-dire : l’analyse des besoins, l’analyse et la conception. Au cours du processus, les étapes spécifiques aux systèmes multi-agents sont mises en évidence et explicitées et les outils développés pour supporter la méthode tels que l’outil graphique OpenTool, l’outil de suivi du processus, et l’outil de la vérification de l’adéquation sont utilisés et détaillés. Pour cela, la méthode est illustrée grâce à l’application ETTO de développement d’un emploi du temps.

Résumé : MATE est un prototype d’Interface Homme/Machine basé sur une société d’agentsréactifs et sur un langage de description spatiale de tâches. Implémenté en éditeur de texte, cetoutil a pour objectif de montrer que l’on peut construire un logiciel (de type bureautique) ense servant des avantages du paradigme agent et de la puissance des langages de scripts pourrendre l’interface plus personnalisable, extensible et plus intuitive pour des utilisateurs nonexpert en informatique.

Résumé : Le traitement automatique du langage naturel est un axe de recherche qui connaît chaque jour de nouvelles théories et approches. Les Systèmes d’analyse automatique qui sont fondés sur une approche séquentielle présentent plusieurs inconvénients. Afin de pallier à ces limites, nous nous sommes intéressés à la réalisation d’un Systèmes d’analyse syntaxique de textes arabes basé sur l’approche multi-agent : MASPAR « Multi-Agent System for Parsing ARabic ».

Résumé : Cet article présente un outil expérimental pour la modélisation et la simulation d’heuristiques conversationnelles entre agents informationnels, c’est-à-dire des agents qui sont spécialement conçus pour posséder, traiter et surtout échanger des informations. Notre Systèmes est basé d’une part sur des agents détenteurs de bases de connaissance constituées de faits, règles et requêtes exprimées en logique du premier ordre et d’autre part de protocoles de communication qui sont fondés sur des concepts spécifiques, étudiés classiquement en socio-informatique : la confiance en des objets informationnels et des canaux informationnels ; la dissonance cognitive qui motive les agents à communiquer afin de la résoudre ; la pertinence qui régit l’acceptation ou le rejet d’informations entre les bases de connaissances.

Résumé : ’une des difficultés de déploiement d’applications de SMA concerne l’interface entre l’utilisateur et le Systèmes. Une approche par menu et formulaire est clairement insuffisante en particulier pour des environnements collaboratifs. Cet article présente les mécanismes qui permettent de faire dialoguer une personne et un agent « assistant personnel » en langage quasi naturel. L’architecture du Systèmes de dialogue, indépendante de la représentation des tâches, s’appuie sur des modèles de dialogue, de tâche, de l’utilisateur et du domaine. Cet article décrit la façon dont le moteur de dialogue utilise les différents modèles pour gérer le dialogue et compare l’approche à d’autres travaux similaires.

Résumé : La communication entre Agents cognitifs est un domaine de recherche en pleine effervescence. Nous proposons ici un modèle, basé sur le modèle STROBE, qui considère les Agentscomme des interpréteurs Scheme. Ces Agents sont capables d’interpréter les messages d’uneconversation dans un environnement donné, avec un interpréteur donné, tous les deux dédiésà la conversation courante. Ces interpréteurs peuvent en outre évoluer dynamiquement au furet à mesure des conversations et représentent la connaissance de ces Agents au niveau méta.Nous proposons un mécanisme d’apprentissage à ce méta-niveau basé sur la communication.Ce court article a pour but de présenter brièvement notre modèle et ses intérêts pour des do-maines tels que le Web, la génération de services, le GRID etc...

Résumé : Ce papier propose un langage de programmation pour des agents autonomes, intel-ligents et mobiles, appelé CLAIM (Computational Language for Autonomous, Intelligent andMobile Agents). CLAIM permet de concevoir des systèmes multi-agents qui contiennent desagents stationnaires ou mobiles. Les agents définis en CLAIM sont dotés de capacités cogni-tives, sont capables de communiquer avec d’autres agents (envoyer et recevoir différents typesde messages) et peuvent migrer. Les primitives de mobilité sont inspirées du calcul des am-bients. Le langage CLAIM est supporté par un Systèmes Multi-Plateforme d’Agents (SyMPA),compatible avec les spécifications du standard MASIF de l’OMG. Ce papier présente les prin-cipales caractéristiques du langage CLAIM, montre l’expressivité de notre langage et traite lacomplétude de la mobilité.

Résumé : ce papier propose une démarche originale de développement de Systèmes multi-agent (SMA) basée sur le paradigme MDA. Notre modélisation s’appuie sur la décomposition en agents, interactions et organisation. Cette approche a été mise en oeuvre au travers de la plate-forme DIMA, et est illustrée par un exemple simple

Résumé : Dans (Moulin et Sahli 2002) nous avons mentionné la nécessité de doter les agents logiciels d’une sensibilité géospatiale afin de pouvoir planifier dans des environnements géographiques à grande échelle. Dans cet article nous proposons une solution au problème, qui consiste à construire un systèmes multi-agents dans le monde réel et un autre en parallèle dans un monde de simulation où la connaissance (entre autres spatiale) est plus fiable. Les agents logiciels, en collaborant avec des planificateurs humains, peuvent alors assurer une planification distribuée en continu et qui tient compte des propriétés de l’espace. Cette approche est bien adaptée pour faire face aux situations dangereuses (les désastres naturels). Nous prenons donc le problème des feux de forêts comme domaine d’application.

Résumé : La coordination de Systèmes autonomes est une problématique centrale des systèmes multi-agents. On constate une forte dichotomie des modèles proposés entre ceux issus de laplanification distribuée et ceux issus des modèles cognitifs. Ces différents modèles se révèlentinsatisfaisants ; les premiers par absence de la notion de coopération et les seconds par ladifficulté à les rendre opératoires. Dans cet article, nous proposons un modèle de planificationdistribuée dans lequel la construction du plan est réalisée par un processus coopératif reposantsur le concept de cycles de conjecture/réfutation.

Résumé : Dans ce papier, nous présentons une modélisation des plans multi-agent fondée sur le formalisme des automates hybrides que nous avons enrichi et étendu au contexte multi-agent.L’intérêt de ces automates est la modélisation de différentes horloges évoluant à des vitesses différentes. Dans le cadre des simulations aériennes, ces horloges peuvent modéliser les ressources de chaque avion ainsi que le temps. Le plan multi-agent est un réseau d’automates hybrides synchronisés où chaque automate représente un plan individuel. Le but de cette modélisation est le contrôle de l’exécution et la planification du plan multi-agent.

Résumé : Nous nous intéressons dans cet article à la gestion de l’encombrement spatial qui pourrait apparaître lors du processus automatique de génération des cartes. Ce problème a été adressé par de nombreux chercheurs utilisant des approches telles que l’approche à base de règles, l’approche à base de contraintes et l’approche algorithmique. Personne n’est parvenu, cependant, à le maîtriser à cause de sa complexité. Nous proposons dans cet article une approche par compétition spatiale d’agents pour la gestion de ce problème d’encombrement spatial. Notre approche consiste à affecter des agents logiciels aux différents objets géographiques et à les laisser coopérer, négocier et faire des coalitions et des agrégations dans le cadre de la compétition afin d’arriver à éliminer les encombrements spatiaux et à organiser la représentation de l’espace (la carte) de façon lisible répondant ainsi à un but (thématique) spécifique.

Résumé : Nous décrivons une approche multi-agent visant à automatiser une tâche complexe du domaine de la cartographie: la généralisation cartographique. La généralisation simplifie des données géographiques pour produire une nouvelle représentation de l'espace moins détaillée: les tracés sont simplifiés, certains objets sont éliminés, etc. Nos agents s'identifient aux objets géographiques de la base de données: bâtiments, routes, rivières, etc. Notre approche consiste à les faire interagir pour que chacun trouve une nouvelle position et une nouvelle forme, ou s'élimine, de manière à ce que l'ensemble devienne compatible avec le niveau de détail recherché tout en restant représentatif des données originales. Pour cela, nos agents sont capables de percevoir leur environnement et de dialoguer avec leurs voisins. Cette approche a été implémentée et testée sur des données géographiques de l'Institut Géographique National français.

Résumé : Bien que l’autonomie soit une notion centrale dans la plupart des définitions d’agent et qu’elle soit par elle-même un sujet important de recherche dans le domaine des systèmes multi-agents, aucune définition communément admise n’existe encore. Cet article propose une classification des différentes formes d’autonomie proposées dans la littérature en s’appuyant sur l’approche ‘‘Voyelles’’. Après la mise en évidence des propriétés caractéristiques de l’autonomie, la classification est utilisée pour proposer une définition générale de l’autonomie. Nous identifions également une perspective externe et une perspective interne sur l’autonomie. Nous montrons comment la perspective interne peut être utilisée pour construire une grille d’analyse des architectures d’agents dans les systèmes multi-agents.

Résumé : Le concept de normes s’adapte particulièrement bien à la définition de systèmes multi-agents organisationnels. Mais la plupart des travaux portant sur les normes dans les systèmes multi-agents ne prennent pas en compte la complexité des algorithmes de satisfaction ou devérification de leur cohérence. Nous proposons un langage de définition de normes, N ODL1,fondé sur un fragment de la logique déontique, permettant de définir de tels algorithmes demanière efficace. Ce modèle s’appuie sur la structure du modèle Agent/Groupe/Rôle (AGR) afinde définir des normes liées aux groupes et aux rôles. Nous montrons que les expressions de celangage peuvent se ramener à des expressions de logique propositionnelle. On montre alors quel’évaluation de la cohérence des normes est linéaire si on se restreint à des clauses de Hornétendues.

Résumé : Nous proposons une nouvelle méthodologie d’apprentissage par renforcement (AR)pour la conception de systèmes multi-agents réactifs. Bien que le cadre réaliste d’agents situésavec des perceptions locales sorte du cadre théorique de convergence des algorithmes clas-siques d’apprentissage par renforcement, notre méthode permet à chaque agent d’apprendreindividuellement et localement son comportement. L’aspect progressif de notre algorithme quimet les agents en présence de sous-tâches de plus en plus complexes permet de dépasser leslimitations classiques de l’AR dans ce contexte. Notre méthodologie, qui se veut générale, estvalidée en simulation sur un problème où les agents doivent se coordonner pour atteindre unbut global.

Résumé : Ce papier aborde le problème de l’émergence multi-niveaux. Il présente, comme cadred’étude, un modèle générique de systèmes multi-agents qui assure l’émergence multiple de struc-tures. Ce modèle met en oeuvre des agents réactifs au comportement récursif. Plusieurs simu-lations de ce Systèmes sont ensuite présentées et analysées afin de présenter l’intérêt d’un teltravail pour l’étude du phénomène émergent et la modélisation de Systèmes complexes commeles systèmes multi-agents.

Résumé : La méthode ADELFE a été développée pour la conception de Systèmes ouverts, com-plexes et distribués, en se basant sur la théorie des AMAS (Adaptive Multi-Agent Systems) etsur le concept d’émergence. Cette théorie donne un critère de conception local aux agents desorte que l’émergence d’une organisation au sein du Systèmes et ainsi d’une nouvelle fonctionsoit rendue possible, rendant le passage à l’échelle possible en l’absence de contrôle global duSystèmes. Cet article se focalise sur l’un des outils de la méthode ADELFE associés au proces-sus et aux notations UML/AUML :le logiciel commercial OpenTool, enrichi pour prendre encompte la problématique multi-agent.

Résumé : Les écoSystèmes aquatiques sont par nature des Systèmes hiérarchiques ouverts, tra-versés par des flux énergétiques qui les structurent. L’un de ces flux est le transport de masseporté par l’écoulement du fluide. Celui-ci est le vecteur essentiel des Systèmes d’interactionet en conséquence des formations émergentes qui structurent ces écoSystèmes. Pour suivrel’évolution de ces derniers, il est nécessaire d’observer et de représenter les organisations sedéveloppant sur plusieurs niveaux d’échelles. Nous présentons une simulation de l’écoulementdu fluide détectant dynamiquement des formations émergentes puis les gérant avec des procédésd’interaction entre les différents niveaux d’échelles.

Résumé : Cet article présente une approche permettant à une collectivité de s’organiser. Le mo-dèle sous-jacent est basé sur un phénomène biologique auto-organisé observé dans des groupesde rats. Ce modèle, Hamelin, permet de spécialiser par auto-organisation une collectivité à par-tir de besoins répartis au sein des individus. Dans cet article, nous présentons les principes dece modèle et nous attardons sur quelques propriétés intéressantes pour une réutilisation future.

Résumé : Le concept d’agent logiciel suscite aujourd’hui un formidable intérêt de la part des différents acteurs de R&D. Il est pressenti comme l’élément moteur d’une véritable révolution technologique, tant son champ d’application, notamment pour les services, est potentiellement riche : cela va de l’accès pertinent à l’information, à la supervision de ressources, en passant par le dialogue naturel personne-machine, les assistants personnels et publics ou le commerce électronique. Le standard FIPA a mis en place les briques de base permettant à des agents logiciels d’interopérer dans des environnements non limités à des Systèmes propriétaires. Encore faut-il que ces agents aient la capacité de raisonner sur la sémantique des messages échangés et pas uniquement sur leur syntaxe. L’application que nous proposons est construite selon cette philosophie. Elle consiste en un ensemble d’agents interagissant en vue d’aider un utilisateur à organiser un voyage.

Résumé : Nous présentons un modèle de médiation entre plusieurs agents fournisseurs capablesde répondre à la requête d’un utilisateur. Il prend en compte la qualité des agents fournisseurs,ainsi que leurs préférences pour certaines requêtes. Ces dernières sont représentées par desoffres monétaires, qui peuvent être négatives si l’agent ne désire pas traiter la requête. Laprocédure permet de sélectionner n fournisseurs en respectant un rapport entre qualité et pré-férence. Le coût d’une réquisition est supporté par l’ensemble des fournisseurs. Nous montronsque cette procédure est Pareto optimale. Des résultats de premiers tests viennent confirmerqu’elle est plus satisfaisante qu’un simple tirage aléatoire.

Résumé : Cet article analyse et compare deux mécanismes génériques permettant de définir des architectures dynamiques de systèmes multi-agents conversationnels, ou orientés composants à forte dynamicité : le paradigme de l’annuaire de composants ou agent facilitateur, couramment utilisé à cette fin, et un paradigme que nous proposons basé sur la délégation de rôles conversationnels. Nous montrons que le premier comporte certains inconvénients, notamment de synchronisation et de cohérence du Systèmes après reconfiguration. L’approche délégationnelle que nous proposons permet, quant à elle, d’encapsuler de façon transparente et récursive le comportement compositionnel du Systèmes dans des agents spécialisés, tout en respectant l’état des conversations en cours. Nous concluons sur les implications de modélisation en terme de composabilité de protocoles d’interaction, et l’impact de ce type d’architecture sur une méthodologie de conception incrémentale dynamique de SMA.

Résumé : Le déroulement des interactions dans un systèmes multi-agents (SMA) suppose que desprotocoles aient été configurés dans le modèle de chaque agent, et que chacun d’eux sacheinstancier le rôle adéquat pour exécuter une tâche. Généralement, la configuration et la sé-lection de rôles sont effectués à la main par chaque concepteur/programmeur d’agent et lesprotocoles ne sont pas isolés des spécifications internes de l’agent. Ceci (1) réduit le potentielde réutilisabilité des capacités d’interaction de l’agent, (2) augmente les risques d’incohérencedans les échanges et (3) limite l’ouverture du Systèmes. Cet article porte sur l’automatisation dela configuration et de la sélection de rôles dans le modèle de l’agent. Nous y décrivons notrepremière étape dans la résolution de ces problèmes : une méthode de configuration de rôles àpartir d’une librairie de protocoles génériques. Les rôles ainsi configurés sont découplés desspécifications internes de l’agent, mais y restent reliés par le modèle des fonctionnalités del’agent.

Résumé : Cet article présente un modèle de planification et d’interaction humaine fondé sur uneexpérimentation psychologique. Notre but est d’améliorer la conception des systèmes multi-agents interagissant avec les humains. Nous cherchons à analyser, modéliser et simuler lescapacités humaines de planification et d’interaction durant la résolution coopérative de pro-blèmes. Cet article présente une architecture originale appelée BDIGGY reliant de façon ho-mogène l’interaction et la planification.

Résumé : coopération

Résumé : Nous proposons un modèle de résolution multi-agent de problèmes utilisant une mé-taphore émotionnelle. Elle s’inspire du comportement de groupes d’humains possédant unesusceptibilité personnelle et une susceptibilité collective. Les concepts importants reposent surla notion 'd’auto-perception' de soi en tant que géneur, la notion 'd’ambiance collective',de 'stress' et de 'crise'. Bien que rappelant d’autres méthodes telles que l’éco-résolution,l’article montre en quoi elle s’en distingue. De plus, l’approche est bien adaptée à la problé-matique du passage à l’échelle car elle élimine tout mécanisme d’acquittement et de connais-sance mutuelle globale des agents entre-eux. L’article présente les algorithmes d’évolution desagents émotionnels ainsi que la vue statique de leur implémentation. L’approche a été appliquéau problème de résolution des emploi du temps et comparé à certains algorithmes distribuésde résolution de contraintes. Elle offre l’avantage d’Œtre robuste, dynamique et adaptative paressence aboutissant à modélisation simple.

Résumé : La localisation d’objets est une tâche assez délicate et essentielle dès lors que l’on veut utiliser des robots mobiles. Elle peut être définie comme étant l'action de trouver la position d'un objet, mobile ou fixe, par rapport à un référentiel connu. En alternative aux méthodes classiquement utilisées qui sont généralement issues du traitement du signal, nous proposons une architecture réactive s’appuyant sur des phénomènes physiques d’interaction. Notre objectif est de construire un dispositif de localisation et de suivi d’éléments mobiles, en nombre quelconque, dans un environnement structuré, partiellement connu et de taille non limitée, à partir de d’un nombre variable de capteurs mobiles ou fixes disposés dans l’environnement.

Résumé : Dans cet article nous proposons un outil d’aide à la négociation qui s’appuiesur un systèmes multi-agents. Chacun des agents assiste un utilisateur dans l’expressionde ses préférences via une méthode d’analyse multi-critère. Ils doivent d’autre partreprésenter les acteurs dans les négociations automatiques qui vont les confronter lesuns aux autres. Le Systèmes proposé permet aux utilisateurs de tirer partie de leursinteractions, que cela soit en négociant une représentation conjointe du problème oupar la justification automatique de leur choix via cette ontologie partagée.

Résumé : Cet article propose un modèle multi-agent pour la résolution d’un problème fortement combinatoire omniprésent dans le monde de distributique : le Problème de Tournées de Véhicules avec Fenêtres de Temps. L’objectif est de déterminer un ensemble de tournées de véhicules satisfaisant différents clients, respectant des contraintes spatio-temporelles prédéfinies et ayant un coût total minimal. Pour ce, les agents coordonnent, coopèrent et négocient en formant des coalitions afin de résoudre au mieux ce problème. Des résultats de simulation comparés au Protocole du Réseau Contractuel Etendu sont présentés et discutés.