Résumé : : La résolution distribuée de problèmes par des agents nécessite le plus souvent la construction de plans globaux à partir de plans locaux élaborés individuellement par ces mêmes agents. A la suite de multiples facteurs, ces plans globaux se forment et se transforment au cours de la résolution. Un modèle de systèmes multi-agents repose donc en partie sur une représentation de plans susceptible de supporter les manipulations les plus diverses. Dans cet article, nous proposons comme formalisme de représentation de plans, le modèle des réseaux de Petri hiérarchiques de haut-niveau. Dans un premier temps, nous récapitulons et analysons les différentes approches 'Réseau de Petri' pour les systèmes multi-agents. Puis nous définissons notre représentation et nous développons les avantages escomptés de ce choix. Enfin nous présentons un projet de réalisation de systèmes multi- agents basé sur ce formalisme.

Résumé : Ce travail a pour but d'analyser les résultats des interactions au sein d'un système multi-agents afin d'améliorer son comportement lors des interactions futures. A l'instar des langages de communication inter-agents KQML (Knowledge Query and Manipulation Language) et ACL (Agent Communication Language), notre modèle fait uniquement l'hypothèse de communications asynchrones par envoi de messages supportant des performatives prédéfinies. La première étape de notre approche consiste à structurer les communications d'une exécution en un graphe causal à l'aide de techniques d'algorithmique répartie. Nous extrayons alors de ce graphe un graphe d'interactions en reconnaissant des patterns d'interaction modélisés par des réseaux de Petri colorés. Une fois les interactions identifiées, leur analyse permet d'expliquer le comportement du système tandis que leur évaluation fournit aux agents des critères qualitatifs pour améliorer leurs interactions futures grâce à un mécanisme d'apprentissage à partir des situations observées.

Résumé : Dans ce papier nous proposons une démarche méthodologique couvrant les principales phases en ingénierie des protocoles d'interaction à savoir la conception et la spécification for- melle des protocoles, leur analyse et validation. De plus, cette approche permet d'identifier des protocoles d'interaction suite à leur exécution puis de les analyser pour observer, comprendre et expliquer les comportements collectifs des agents en terme d'interaction.

Résumé : Nous avons proposé un protocole permettant à un ensemble d'agents égoïstes d'at- teindre un consensus sur la répartition de tâches. Nous en présentons ici une application située dans le cadre du commerce électronique, la répartition de vols entre des compagnies aériennes.

Résumé : Cet article montre la nécessité de réaliser une étude cognitive des interactionshumaines pour concevoir des systèmes informatiques capables d'interagir avec l'humain.Notre travail a pour objectif d'analyser, modéliser et simuler le raisonnement de l'êtrehumain dans un contexte coopératif de résolution de problèmes incomplètement décrits (enparticulier, pour une tâche de planification). La méthode proposée est double : d'une part,Construire un modèle complet de planification « humaine » prenant en compte lacoordination entre les sujets ; d'autre part, élaborer un langage d'interactions permettant àdes agents artificiels et humains de communication entre eux dans le cadre des systèmeshomme-machine. C'est sur ce dernier point que se focalise cet article.

Résumé : Dans ce travail nous présentons une méthode de résolution de problèmes distribués associant des techniques de génie logiciel et d'agents mobiles. Ce papier propose une méthode de conception de systèmes multi-agents se focalisant sur la distribution d'agents sur un réseau de façon à améliorer la distribution des charges et à réduire les coûts des communications. Les agents mobiles sont utilisés pour la redistribution dynamique des charges pendant la phase d'exécution.

Résumé : Ce papier propose un langage de programmation pour des agents autonomes, intel-ligents et mobiles, appelé CLAIM (Computational Language for Autonomous, Intelligent andMobile Agents). CLAIM permet de concevoir des systèmes multi-agents qui contiennent desagents stationnaires ou mobiles. Les agents définis en CLAIM sont dotés de capacités cogni-tives, sont capables de communiquer avec d’autres agents (envoyer et recevoir différents typesde messages) et peuvent migrer. Les primitives de mobilité sont inspirées du calcul des am-bients. Le langage CLAIM est supporté par un Systèmes Multi-Plateforme d’Agents (SyMPA),compatible avec les spécifications du standard MASIF de l’OMG. Ce papier présente les prin-cipales caractéristiques du langage CLAIM, montre l’expressivité de notre langage et traite lacomplétude de la mobilité.

Résumé : Dans ce papier, nous présentons une modélisation des plans multi-agent fondée sur le formalisme des automates hybrides que nous avons enrichi et étendu au contexte multi-agent.L’intérêt de ces automates est la modélisation de différentes horloges évoluant à des vitesses différentes. Dans le cadre des simulations aériennes, ces horloges peuvent modéliser les ressources de chaque avion ainsi que le temps. Le plan multi-agent est un réseau d’automates hybrides synchronisés où chaque automate représente un plan individuel. Le but de cette modélisation est le contrôle de l’exécution et la planification du plan multi-agent.

Résumé : Cet article présente un modèle de planification et d’interaction humaine fondé sur uneexpérimentation psychologique. Notre but est d’améliorer la conception des systèmes multi-agents interagissant avec les humains. Nous cherchons à analyser, modéliser et simuler lescapacités humaines de planification et d’interaction durant la résolution coopérative de pro-blèmes. Cet article présente une architecture originale appelée BDIGGY reliant de façon ho-mogène l’interaction et la planification.

Résumé : Dans ce papier, nous présentons un cadre conceptuel et architectural pour l’interopérabilitédes systèmes multi-agents (SMA) hétérogènes. Notre approche est fondée sur les services Web,qui permettent à des applications d’exposer leurs fonctionnalités au travers d’interfaces stan-dardisées. Ils favorisent ainsi une architecture orientée services, intégrant des Systèmes hétéro-gènes complexes, fortement distribués et pouvant coopérer sans recourir à une intégration spé-cifique et coûteuse. Dans notre modèle, les agents publient leurs capacités en tant que servicesweb qui peuvent être utilisés par d’autres agents et ce indépendamment des caractéristiquesconceptuelles (architecture, modèle d’interaction, etc.) et techniques (plate-forme, langage deprogrammation, etc.) de ces agents. L’architecture proposée ainsi que les concepts introduitsont été testés et validés en utilisant le langage CLAIM et la plate-forme SyMPA.

Résumé : Pouvoir garantir qu'un système multiagent ne va pas générer des comportements indé- sirables est primordial dans le contexte d'applications critiques (systèmes embarqués ou temps réels). L'émergence de comportement due à la mise en relation d'agents autonomes peut engen- drer l'apparition de situations incompatibles avec la bonne exécution du système. L'utilisation de méthodes classiques de validation, pour vérifier le comportement d'un système multiagent, n'est pas suffisante si l'on souhaite garantir que, une fois mis en condition réelle, le système ne produira pas un mauvais comportement. Nous proposons une approche complémentaire d'auto- surveillance et d'auto-régulation permettant aux agents de contrôler leur propre comportement. Ce papier présente la génération automatique d'agents auto-contrôlés utilisant la technique de l'observateur afin de vérifier que leur comportement respecte un ensemble de lois tout au long de leur exécution.

Résumé : RésuméDans cet article, nous présentons un protocolede négociation multilatérale et multidimensionnelle dans un contexte coopératif. Nous prenonsen compte les dépendances entre les multiplesobjets de la négociation à l’aide de la modélisation des préférences des agents par un outil d’aide multi-critères à la décision tout ennous permettant d’obtenir des informations pertinentes sur l’évaluation des propositions. Cesinformations sont utilisées dans notre protocolafin de nous aider à accélérer la recherche d’unconsensus entre des agents coopératifs. De plus,ce protocole de négociation est défini et utilisédans un contexte de gestion de crise où l’objectif commun des agents est pris en compte dansles préférences d’un agent médiateur.

Résumé : RésuméLes communications établies entre les différents agents sont au cœur du fonctionnementdes Systèmes multiagents (SMA). De ce fait lavulnérabilité des communications, inhérente àtout Systèmes distribué, s’avère problématique.Nous nous intéressons aux exceptions survenantdans les conversations au sein d’un SMA. Plusparticulièrement, nous étudions les moyens quipeuvent être mis à la disposition des concepteurs des agents pour gérer de telles exceptions.Pour cela nous présentons une solution baséesur une performative et un protocole de conversation. Une telle solution permet de réaliser unegestion collaborative de l’exception, méthodebasée sur le fait que chacun des agents impliqués dans la conversation est concerné. Notreapproche permet de traiter aisément les exceptions courantes dans les SMA.

Résumé : Considérer les agents comme autonomes mo-difie la vision que l'on peut avoir du systèmeet les méthodes de génie logiciel qui doivent être mises en oeuvre. En particulier, l'autonomie rend les agents plus robustes en ce qui concerne leurs prises de décision. Mais, elle introduit aussi une imprécision, une imprédictibilité, dans les interactions entre agents. L'autonomie impacte donc la façon de concevoir la sûreté de fonctionnement de ces systèmes. Une des premières phases dans le cycle de vie d'un système fiable est l'étude des fautespouvant l'impacter. Une approche pour réaliser une telle étude est d'utiliser une classification de fautes comme base. Cet article présente une étude des fautes provenant des particularités des agents et les confronte à une classification des fautes utilisée en sûreté de fonctionnement avant de montrer la nécessité de l'étendre.

Résumé : ’avènement de Systèmes complexes physiquement distribués et le besoin d’accroître le tauxde disponibilité des services et processus industriels nécessitent la conception de Systèmesde supervision distribués. L’approche traditionnelle de la supervision, centralisée, est en effetremise en question lorsque les communicationsentre Systèmes de supervision et Systèmes supervisé deviennent lentes, perturbées ou trop couteuses. En nous basant sur une architecture desupervision multi-agent distribuant les processus de diagnostic et de réparation, nous proposons dans cet article un modèle décisionneld’agent permettant d’adapter automatiquementet dynamiquement le comportement du Systèmesde supervision à l’état des communications. Nospremières expérimentations indiquent que notreapproche est adaptée aux Systèmes distribués oùla réactivité prime sur une faible augmentationdu coût total des réparations.

Résumé : La patrouille multi-agent est un problème com-plexe dont le potentiel applicatif est vaste : dansles simulations à base d’agents, le managementde crises, etc. Dans cet article, nous proposonsdeux stratégies coopératives à base d’enchèressur les nˇuds à visiter. Ces stratégies s’inspirent de la théorie du choix social computationnel,et permettent aux agents de raisonner sur lesperformances du groupe plutôt que sur leursperformances individuelles. Nous montrons queces stratégies présentent des performances si-milaires à celles des meilleures stratégies centralisées actuelles, et sont même meilleures pour certaines mesures

Résumé : L’environnement dynamique des Systèmes ambiants offre des informations contextuelles auxagents intelligents qui s’y déploient. Dans de telsenvironnements, ces agents peuvent-ils collaborer pour mieux atteindre leurs objectifs individuels et collectifs, et ce en considérant leurs intentions multiples ? Cette coopération dépendrafortement des intentions des agents. Dans cetarticle, nous proposons de doter les agents ambiants d’un mécanisme de planification contextuelle appelé CPS qui peut s’étendre dans uncontexte collectif. Nous présentons d’abord leCPS qui génère des plans contextuels optimauxpour un seul agent tout en satisfaisant plusieursde ses intentions et en préservant la consistance du plan. Ensuite, nous étendons ce mécanisme coopératif de planification pour prendreen considération plusieurs agents ambiants. Appelé CCPS (collective CPS), il permet aux agentsde déléguer partiellement leur plan et de collaborer durant l’exécution de leurs plans. Un scenario de travail extrait du Campus Intelligent estimplémenté et discuté.