Résumé : résumé:

Résumé : Cet article présente un modèle multi-agents que nous avons développé pour simuler l'organisation spatiale d'un territoire agricole. Le but est de distribuer les occupations du sol dans le territoire en respectant les contraintes de chacune et les contraintes globales de viabilité du système agricole résultant. Notre modèle multi-agents s'inspire du modèle d'éco- résolution : les occupations du sol sont représentées par des groupes d'agents qui cherchent à conquérir des parcelles de territoire afin de remplir un objectif de production. Il peut y avoir « combat » pour une parcelle entre les agents des différents groupes. Nous définissons le cadre d'évaluation du modèle multi-agents construit et ses usages possibles. Nous le comparons aux différentes approches envisagées pour résoudre le même problème, i.e., le modèle expert et un modèle issu de la recherche opérationnelle.

Résumé : Ce travail vise à modéliser les pratiques de gestion des effluents d'élevage dans une localité rurale afin de simuler les échanges de matières organiques, les coûts de transfert, et les négociations entre exploitants agricoles. L'objectif est de caractériser lesdysfonctionnements et tester des alternatives d'organisation des acteurs permettant de diminuer les risques de pollution de l'environnement. Cet article met l'accent sur la représentation des agents, des objets situés, des rôles, et des attributs. Il présente la mise en oeuvre de ce modèle, « Biomas », dans la plate-forme multi-agents Geamas, ami que la simulation d'un scénario de négociation entre agents.

Résumé : Cet article présente un modèle d'Agent Logiciel Intelligent (ALI) destiné à favoriser la coopération entre des Systèmes d'Aide à la Décision dédiés à lagestion de crise. La coopération entre les ALI repose sur l'échange d'un ensemble de services. Une instanciation de ce modèle est donnée sur un exemple de gestion de crise, la lutte contre les incendies de forêts.

Résumé : Un nouveau courant de recherche s'attache aujourd'hui à comprendre les origines et l'évolution du langage humain au moyen de simulations multi-agents. Il tente de montrer comment la formation d'un langage artificiel et son évolution au cours du temps peuvent être expliquées par une structure particulière d'agents et d'interactions. Cet article présente des résultats récents obtenus en simulation, discute les problèmes concernant leur validation et conclut sur le rôle de la démarche multi-agent dans ce domaine de recherche.

Résumé : Les exigences des organisations d'aujourd'hui portent sur la compétitivité, la réduction des coûts d'exécution des processus d'activités et la réalisation rapide de nouveaux services et de produits. A ces exigences, la technologie Workflow essaye de répondre en offrant des méthodologies et des outils logiciels qui supportent ces processus d'activités. L'objectif de nos recherches est de proposer un support pour les applications de Workflow parallèles au travers des modèles de représentation de l'activité et des architectures d'agents logiciels pour réaliser les fonctionnalités requises par ces systèmes. Dans ce but, nous définissons un modèle de tâches ainsi que différentes relations formelles entre tâches. Nous présentons ensuite une architecture d'agents logiciels qui répond aux besoins de ces systèmes par l'encapsulation de plusieurs agents primitifs dans un même agent de base. Ce modèle d'agent récursif présente plusieurs avantages : la parallélisation des tâches de l'agent, la réutilisation des composants de l'agent et la mobilité partielle du code de l'agent.

Résumé : Les professionnels des télécommunications ont l'opportunité d'assurer un rôle de médiateur dans les services en ligne, en facilitant l'accès et l'usage de ces différents services aux usagers, en particulier grâce à la personnalisation des offres. Cet article présente une utilisation de la technologie à agents dans le processus de médiation, en décrivant unsystème de communautés d'intérêts, permettant de réaliser un service de recommandation auto- ajustable, réactif et distribué, bien adapté au monde de l'Internet. Nous montrons l'intérêt des techniques de filtrage collaboratif pour rapprocher des profils et inférer des recommandations. Nous montrons ensuite comment la technologie à agents va nous permettre à la fois de s'adapter aux fortes contraintes de distribution d'une plate-forme de médiation, et de conceptualiser la notion de profil de sorte à rendre la médiation personnalisée. Nous montrons dans une troisième partie comment mettre en oeuvre le filtrage collaboratif grâce à un mécanisme de classification auto-ajustable de profils en communautés d'intérêts. Enfin, dans la quatrième partie, nous décrivons l'architecture d'implémentation de la maquette RICOCHET qui servira à démontrer la pertinence de la classification et des recommandationsproposées aux utilisateurs.

Résumé : De nombreux modèles ont été développés pour trouver des règles simples permettant à des robots d'exploiter leur environnement pour des tâches d'exploration ou de collecte. La métaphore la plus invoquée est celle de la colonie de fourmis, en grande partie parce que ces animaux ont développé des techniques collectives assez étonnantes. Cependant, si l'on consulte la littérature consacrée au sujet, on s'aperçoit que beaucoup des modèles proposés font à la fois fi de la réalité biologique (ce qui reste concevable) et de la réalité technologique de la robotique (ce qui devient plus grave). En particulier, la plupart font appel à des capacités de communication ou d'interactions qui rendent malaisé l'emploi des robots ainsi pourvus dans de nombreux environnements et applications. Nous montrons dans cet article que la reconnaissance de la diversité du fourragement chez les fourmis n'a permis d'utiliser effectivement que certains modèles «opérationnels qui possèdent un grand nombre de défauts eu égard aux applications potentielles de la robotique collective. Nous abordons ensuite le modèle de fourragement en solitaire observé dans l'espèce P. apicalis et montrons en quoi : (1 ) il satisfait à un certain nombre de besoins méthodologiques comme le critère de parcimonie, en supprimant toute forme de communication ou d'interaction entre individus ; (2) il assure à la colonie une couverture quasi-optimale du terrain environnant le nid ; (3) il a pu être simulé dans le projet MANTA grâce à la définition de règles comportementales simples. Nous décrivons enfin l'architecture que pourrait prendre un système multi-robots basé sur de telles prémisses, et en montrons les applications potentielles.

Résumé : L'interaction est la base des systèmes mufti-agents naturels ou artificiels. Nous nous intéressons dans ce travail à l'exploitation du paradigme de résolution de problèmes par interaction dans les systèmes multi-agents en l'appliquant auproblème d'équilibrage dynamique multi-critères. Dans cet article, nous proposons un système à base d'agents réactifs (type fourmi) qui utilise des interactions locales pour faire aboutir lesystème à une configuration d'équilibre où plusieurs critères sont satisfaits. Nous appliquons cette technique à un problème d'équilibrage dynamique de charge sur un réseau de processeurs en prenant en compte des critères multiples en nombres non limitatifs.

Résumé : Le paradigme multi-agents passe actuellement du statut d'objet expérimental à celui exp... ‘; rime n tai '4 • qi d'objet d'implémentation pour des applications concrètes. Il est donc temps de se préoccuper de la conception de systèmes incluant l'usage d'un SMA. L'interaction Homme-SMA diffère de l'interaction Homme-ordinateur habituelle car elle met en jeu des entités autonomes (les agents) et une entité multiple (le SMA). Elle diffère également des interactions de types agent- SMA et agent-agent car les problématiques liées à l'utilisateur interviennent. Si on considère l'utilisateur comme un agent du système, sa spécificité apparaît dans la difficulté à le modéliser, dans son statut de décideur prioritaire et dans le type de communication particulier à mettre en place. La conception d'un tel système pose des questions particulières à ce type d'interaction, telles que la place de l'Homme dans le système, la perception du SMA par l'utilisateur ou l'explication de l'activité du SMA.

Résumé : Dans cet article, nous proposons le concept de Jeu de Rôle Virtuel (JRV) basé sur les agents intelligents. L'objectif du JRV est l'entraînement d'équipes incomplètes en remplaçant des coéquipiers manquants par des agents artificiels intelligents. L'implication majeure du système est d'assurer une collaboration multi-agents et une homogénéité d'interaction entre les agents et les opérateurs humains pour réaliser un objectif commun. Le cas concret qui est à l'origine de la réflexion et qui sert de validation, concerne l'entraînement des membres d'équipage du CP-140 Aurora, un avion de la patrouille maritime des Forces Armées Canadiennes pour la chasse anti-sous-marine.

Résumé : Cet article présente comment la théorie du dialogisme, issue de l'étude des conversations humaines, peut être appliquée aux conversations entre agents, qu'ils soient humains ou artificiels. L'étude de ce mode d'interaction se fera tout d'abord à travers la présentation d'un logiciel d'expérimentation, puis nous verrons comment l'étude du dialogisme, du point de vue des sciences cognitives, puis du point de vue de l'informatique, peut nous donner des pistes pour une évolution des processus de communication entre agents.

Résumé : Dans notre recherche sur la conversation automatique pour certaines situations particulières, nous nous sommes intéressés aux travaux de Trognon & Brassac (notés T&B) et de Searle. T&B [Trognon & Brassac 97) proposent un modèle pour l'enchaînement conversationnel, duquel nous avons relevé d'après notre compréhension, deux règlesd'enchaînement conversationnel : la règle de la recherche de la réponse positive et la règle dela flexibilité de la conversation. Searle (Searle 92), quant à lui, part de l'étude de la conversation dans sa globalité et essaye de retrouver si possible les actes du langage. Selon lui, il n'existe pas de régularité (intrinsèque) dans une conversation de type général, et par conséquent, il ne peut exister de modèle théorique (explicatif). Il a néanmoins mis en évidence, deux concepts qui semblent prometteurs : l'intention collective (we-intention) et l'arrière-fond (background). Nous pensons initier notre recherche des conversations automatiques par l'approfondissement de ces deux concepts et l'intégration d'autres mécanismes cognitifs.

Résumé : Pour être en mesure d'interagir avec des systèmes, multi-agents en particulier, il est nécessaire d'en avoir au préalable une certaine représentation, image mentale qui se construit au contact du système ou de son interface. Nous abordons dans cet article le problème de la représentation visuelle de systèmes multi-agents en proposant de faire la synthèse des recherches artistiques effectuées par Kandinsky sur les qualités émotionnelles des formes et des couleurs, les théories modernes de la perception visuelle et la méthodologie Cassiopée d'analyse et de conception de systèmes multi-agents.

Résumé : L'objet de cet article découle de trois observations convergentes qui ont été notées par de nombreux auteurs : la nécessaire aptitude à l'adaptation d'un système lorsque son environnement est dynamique, le rôle essentiel de l'organisation existant entre lesparties dans le comportement global d'un système et l'amélioration des performances survenant au niveau d'une société lorsqu'une coopération existe au niveau des agents qui la composent. De ces trois observations, nous avons défini un processus d'adaptation pour les systèmes artificiels fondé sur l'auto-organisation entre ses parties (agents), où la coopération est le critère d'évaluation et de transformation de l'organisation courante. Le principal objectif de ce papier est de montrer les propriétés de base de cette approche et son utilité pour la conception de systèmes artificiels.

Résumé : Devant l'intérêt sans cesse grandissant aux systèmes multi-agents durant cette dernière décade, le développement d'outils formels pour l'analyse, la description et l'implantation de ces systèmes est, aujourd'hui, plus que nécessaire. La plupart des méthodes formelles développées jusqu'à date sont basées sur la sémantique des mondes possibles. Cette dernière bien qu'élégante est handicapée par deux grands problèmes : 1) le problème de l'omniscience et 2) le problème de mécanisation. Dans notre approche, un agent est défini comme étant un système LDS muni d'un ensemble de mécanismes comme l'action, l'abduction et la mise à jour. Dans le présent article, nous présentons une modélisation d'agents par des systèmes logiques basés sur les LDS (systèmes déductifs étiquetés) de Gabbay. Le modèle obtenu est appliqué par la suite au problème bien connu des n sages (raisonnement sur autrui).

Résumé : Le concept de réaction en chaîne est d'une importance capitale dans les environnements réactifs où les agents n'ont qu'une vision limitée de cequi les entoure. Un agent s'étant doté d'un objectif fournit à chaque instant de la simulation uneproposition d'action qui, pour se transformer en action, devra être confrontée aux propositions des autres agents et transformer en action pour cause de conflit ou de non viabilité, tout comme elle peut produire plusieurs actions liées par une relation de conséquence. Le modèle Propositions/Actions que nous présentons formalise le concept de réaction en chaîne et fournit un algorithme qui permet, après écriture des lois du monde, d'obtenir une réponse réaliste aux diverses propositions émises par les agents. Il prend en compte la viabilité de ces propositions, le traitement des conflits et de la coopération, ainsi que la gestion des réactions en chaîne.

Résumé : Dans ce papier, nous présentons le modèle des Systèmes Multi-Agents Minimaux (SMAM) et nous montrons comment analyser ces systèmes quantitativement. Les SMAM ont une tendance naturelle à augmenter leur taille et leur équilibre. Cette évolution est guidée par le comportement « qui se ressemble, s'assemble ». Les SMAM nous permettent d'expérimenter la dynamique organisationnelle des Systèmes Multi-Agents à un niveau d'abstraction très élevé. Toutefois, nous pouvons identifier des systèmes pratiques qui peuvent être modélisés par des SMAM. Nous présentons un de ces systèmes, appelé FRIENDS, qui exploite la dimension sociale du World Wide Web.

Résumé : Cet article présente un méta-modèle générique de systèmes multi-agents basés sur des concepts organisationnels tels que les groupes et les rôles. Ce modèle, appelé Aalaadin, permet une description simple de structures d'organisation et d'interactions dans les SMA. Nous montrons que ce méta-modèle permet de surmonter des problèmes d'hétérogénéité fréquents dans les systèmes à agents, tant du point de la communication que du modèle d'agent ou du domaine applicatif. Nous décrivons également la plate-forme MADKIT, basée sur ce modèle et qui ajoute les principes de micro-noyau agent et d'agentification systématique de services. Pour finir, nous exposons brièvement quelques projets et exemples développés avec Aalaadin et MADKIT.

Résumé : Ce travail a pour but d'analyser les résultats des interactions au sein d'un système multi-agents afin d'améliorer son comportement lors des interactions futures. A l'instar des langages de communication inter-agents KQML (Knowledge Query and Manipulation Language) et ACL (Agent Communication Language), notre modèle fait uniquement l'hypothèse de communications asynchrones par envoi de messages supportant des performatives prédéfinies. La première étape de notre approche consiste à structurer les communications d'une exécution en un graphe causal à l'aide de techniques d'algorithmique répartie. Nous extrayons alors de ce graphe un graphe d'interactions en reconnaissant des patterns d'interaction modélisés par des réseaux de Petri colorés. Une fois les interactions identifiées, leur analyse permet d'expliquer le comportement du système tandis que leur évaluation fournit aux agents des critères qualitatifs pour améliorer leurs interactions futures grâce à un mécanisme d'apprentissage à partir des situations observées.

Résumé : Ce papier présente une approche descriptive pour la construction de systèmes multi- agents. Cette approche se base sur un ensemble de modèles d'agents et sur un ensemble de schémas d'interactions à partir desquels sont instanciés des agents communicants. Dans cette approche, l'organisation des agents est décrite à deux niveaux : les schémas d'interactions expriment la structure des relations liant les agents et la dynamique de cette structure est exprimée au niveau des modèles d'agents. L'utilisation des interactions et de l'organisation est locale à chaque agent quand le système a été rendu opérationnel. Nous détaillons cette approche avec ses différents niveaux de description schémas d'interactions, modèles d'agents, société. Nous présentons ensuite la plate-forme JAVAMA développée pour mettre en place des systèmes opérationnels selon cette approche et illustrons son utilisation sur un problème de contrôle de flux multiples, avant de discuter des particularités de cette plate- forme et des perspectives qu'elle ouvre pour la description de systèmes.

Résumé : Cet article expose un module de reconnaissance d'intentions appliqué aux Systèmes Multi-Agents. Ce module utilise une approche « folk psychology » qui consiste à attribuer à autrui des intentions en fonction de la perception de son comportement. Les intentions sont décrites comme des chroniques, c'est-à-dire comme des combinaisons d'actions vérifiant des contraintes. Les opérateurs de combinaison autorisent la disjonction, l'exclusion, la séquentialité ou la non-séquentialité. Un langage de représentation des intentions ainsi qu'un logiciel de reconnaissance d'intention ont été réalisés. A partir de ces travaux et dans le cadre défini par la méthode Cassiopée, nous proposons une première représentation d'agent intégrant un module de reconnaissance d'intention pour la gestion de la dynamique des organisations.

Résumé : Cet article présente les moyens d'étudier la socialité (c'est-à-dire le fonctionnement des agents en société) à travers des problématiques de l'Intelligence Artificielle Distribuée, ainsi que l'intérêt de mettre en oeuvre dans les Systèmes Multi-Agents des mécanismes généraux d'organisation sociale issus de l'analyse et de la simulation d'organisations naturelles. Nos travaux font intervenir une démarche éthologique pour l'analyse des sociétés, un ensemble de principes « réductionnistes » pour la conception de SMA, et une méthodologie générale se prêtant à l'étude des apports mutuels entre organisations naturelles et artificielles. Nous discutons également les cas précis de mécanismes de régulation sociale qui pourront servir à accroître la robustesse ou l'adaptativité des SMA.

Résumé : Pour Pouvoir être qualifié d'intelligent, un système artificiel doit être doté decapacités d'apprentissage. D'abord étudiée en IA, cette fonctionnalité apparaît de plus en plus en IAD. Nous détaillons cet aspect, indispensable et prometteur dans les SMA, en proposantune synthèse bibliographique qui nous permet d'élaborer une classification des différents apprentissages rencontrés dans ces systèmes.

Résumé : La complexité des systèmes multi-agents requiert des méthodologies de conception. Celles-ci doivent pouvoir à la fois spécifier les agents, les interactions entre les agents et le résultat du système multi-agents, à savoir le comportement global ou ce qui en résulte. Diverses approches ont déjà été proposées qui vont de la spécification des agents individuels aux approches émergentistes en passant par les approches organisationnelles qui spécifient les structures des interactions sous forme de rôles. Elles ont en commun d'articuler le niveau local des interactions au niveau global. Chacune de ces approches ayant, pris séparément, des limitations, le problème est d'articuler ces différentes approches en un tout cohérent. L'objectif de ce papier est de partir d'une analyse des systèmes existants à travers le crible d'une définition constructive de l'émergence pour en déduire des principes généraux de conception qu'il s'agira d'étendre et de formaliser dans une étape ultérieure.