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QU'EN EST-IL DES OBSERVATOIRES DE LA MOBILITÉ À TOULOUSE ET À LISBONNE ?

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L’objectif principal de ces démonstrations est de diagnostiquer l’utilisation des modes de mobilité douce des usagers de la Faculdade de Ciências Universidade de Lisboa (FCUL) et de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier (UT3) qui se rendent de leur domicile au campus.

L’objectif de ces deux observatoires de la mobilité est de mieux comprendre les comportements de mobilité afin de faciliter, d’anticiper et d’orienter les changements dans les déplacements. Il permettra également de constituer des bases de données de trafic réel afin d’améliorer la connaissance de la mobilité active et multimodale. Elle permettra également d’identifier les usages et les besoins de la communauté universitaire en matière de déplacements.

La FCUL et l’UT3 ont partagé des méthodologies d’exécution du projet et d’analyse des données afin de mieux comprendre comment atteindre les principaux objectifs de cette activité.

A l’UT3, le développement de l’Observatoire a impliqué:

  • Le groupe mobilité douce de l’UT3, dont le rôle était de recueillir le besoin des utilisateurs en termes de mobilité, puis de valider la solution finale et d’utiliser les résultats des données ;
  • Deux sociétés spécialisées dans les équipements de mobilité (TagMaster et Sterela/Eco compteur) dont le rôle était de fournir et d’installer les capteurs ;
  • Le CEREMA, prestataire de service, a conseillé l’équipe sur le choix des capteurs ;
  • L’administration de l’UT3 à travers le chargé de mission environnement, énergie et transitions pour exploiter les données de l’Observatoire de la mobilité sur le campus, notamment à travers le Plan de sobriété de l’université.

Dans la première phase, les membres de Tr@nsnet ont rencontré des utilisateurs représentés par le groupe de mobilité douce de l’UT3 et ont partagé la vision du projet pour établir les bases de l’observatoire de la mobilité.
Ce groupe d’utilisateurs a été au cœur de la sélection des emplacements pour l’observation de la mobilité sur le campus. Ensuite, des experts du CEREMA ont aidé l’équipe à choisir les différents capteurs à acquérir. L’idée était de choisir des capteurs différents de ceux choisis à Lisbonne. Les équipements sélectionnés devaient mesurer les vélos et/ou les piétons et/ou les véhicules.
Ces équipements ont été installés sur trois sites différents qui sont des endroits stratégiques pour observer la plupart des flux de mobilité sur le campus.
Actuellement, l’équipe collecte des données et analyse la phase avec l’observation d’indicateurs tels que le trafic quotidien/hebdomadaire de vélos et de piétons sur le campus. Ces indicateurs permettront la mise en place d’un tableau de bord pour la suite des observations.

Et pour la FCUL

  • Dans la phase initiale de l’étude, l’architecture de suivi a été définie, et il a été décidé que les capteurs à tubes pneumatiques étaient la meilleure technologie à utiliser dans cette étude.
  • Ensuite, une campagne de deux mois de comptage manuel des modes de mobilité douce arrivant et partant du campus de la faculté a été réalisée. Cette campagne a permis de tirer une série de conclusions préliminaires et d’optimiser l’emplacement des tubes pneumatiques.
  • Les trois capteurs tubulaires ont maintenant été installés ; l’un est situé sur l’une des routes partagées les plus fréquentées que les voitures, les vélos et les scooters électriques peuvent emprunter pour accéder au campus de la FCUL, et les deux autres se trouvent dans les principales voies utilisées par les piétons, les vélos et les scooters électriques pour entrer dans la faculté.

Résultats attendus
L’observatoire de la mobilité fournira des informations sur:

  • La manière dont les gens se déplacent sur le campus grâce à des capteurs qui fournissent des données quotidiennes sur le flux de personnes (piétons et vélos).
  • Les modes de transport utilisés par la communauté universitaire pour se rendre sur le campus.
  • L’évaluation des déplacements intersites sur ce territoire étroit de 264 hectares répartis sur plusieurs sites de l’agglomération.
  • La compréhension de l’évolution de l’usage quotidien des modes de mobilité douce par la communauté FCUL.
  • La comparaison de l’usage des différents modes de mobilité douce (vélos vs e-scooters) et de la voiture.
  • L’analyse de l’évolution de l’utilisation des vélos et scooters partagés par la communauté FCUL.
  • L’acquisition des connaissances qui peuvent soutenir la définition de mesures qui peuvent augmenter l’utilisation des modes de mobilité douce dans les déplacements quotidiens, atténuant ainsi les émissions de CO2 de la FCUL.
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