Résumé : Les outils d'assistance aux acteurs des systèmes coopératifs souvent centralisés, sont de plus en plus conçus pour « coller » à 1 'organisation de ces systèmes à l'aide d'une architecture distribuée. Mais ces dernières approches souffrent généralement d'un manque de gestion de la cohérence au niveau global. Pour répondre à ce problème, nous nous sommes tournés vers un concept organisationnel particulier qui tend de plus en plus à se répandre : les systèmes holoniques. Ce concept nous a guidé dans la construction d'une organisation multi-agent holarchique, offrant un bon compromis entre la distribution des connaissances et la centralisation du contrôle.

Résumé : Au sein de la communauté agent, les aspects émotionnels reçoivent de plus en plus d'attention depuis qu'il a été prouvé qu'elles sont essentielles pour des agents intelligents. En effet, d'un point de vue théorique, des résultats de psychologie et neurosciences cognitives ont établi les liens étroits qui existent chez les humains entre émotions et raisonnement (voir les tra- vaux de Damasio) ou prise de décision. Et d'un point de vue pratique, de nombreux travaux ont montré l'intérêt des émotions chez les agents devant communiquer avec des humains : agents d'interface, tuteurs virtuels ... Pourtant, parmi les cadres logiques utilisés pour formaliser des agents rationnels, très peu intègrent ces aspects émotionnels. Dans cet article, nous caracté- risons certaines émotions, telles que définies en psychologie cognitive par Lazarus, dans une logique modale BDI (Relief, Desire, Intention). Nous validons ensuite notre cadre formel grâce à l'étude d'un exemple issu de la problématique de l'Intelligence Ambiante.

Résumé : RésuméA l’ère de l’économie numérique, les entreprisescommuniquent de plus en plus de manière électronique. Pour automatiser les échanges B2B, laseule dématérialisation des documents ne suffit pas, chaque partenaire doit aussi pouvoirles interpréter. L’approche classique consisteà définir au préalable un protocole completd’échanges qui devra être suivi rigoureusement,ce qui est souvent fastidieux et coûteux à mettreen œuvre. Notre approche consiste à représenter les partenaires par des agents autonomes,hétérogènes, et à assurer la médiation entre euxpar le biais d’un agent tiers chargé d’anticiperet de résoudre les problèmes d’interopérabilité.Pour permettre à ces agents de raisonner dynamiquement lors des échanges, nous utilisonsun cadre logique existant proposant une formalisation de quelques concepts institutionnels, etle complétons ici par la notion d’action institutionnelle. Cet article présente la formalisationde ce concept, son implémentation, et son application à un scénario d’échanges B2B.

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