Collaborations

2016-2019 : Projet FabSpace 2.0

Objectif général :

FabSpace 2.0 a pour objectif de faire des universités des centres d’innovation ouverts au sein de leur région et d’améliorer leur contribution à la performance des sociétés.

Il se concentrera sur un domaine d’innovation avec impact socio-économique et environnemental fort: l’innovation axée sur les géo-données, en tirant parti des données spatiales libres issues du projet Copernicus en particulier.

Le projet FabSpace 2.0 initié par le pôle de compétitivité Aerospace Valley, est coordonné par l’Université Toulouse III-Paul Sabatier.
Ce projet associe 15 partenaires de 6 pays
européens et répond à l’appel à projets de la Commission européenne visant à faire de l’Université un lieu d’innovation ouverte. Sur 45 propositions reçues, seuls 3 projets seront financés dont le projet FabSpace 2.0 pour un montant de 3,5M€. Cela représente un taux de succès de moins de 7%.

Ce projet a reçu un financement dans le cadre du programme research and innovation Horizon 2020 (convention de subvention n° 693210). Il a bénéficié de l’aide de l’Europ’Box.

2015-2017 : Projet Erasmus+ MADEEHI (Coopération et innovation pédagogique : Eau-Energie-Habitat à Madagascar)

Objectif général :

Le projet vise à renforcer les programmes d’enseignements et former une nouvelle génération d’enseignants-chercheurs et professionnels, afin qu’ils développent des capacités d’innovation dans le secteur de l’efficacité énergétique et du développement des énergies renouvelables. A ce titre, une attention particulière sera accordée à la coopération entre universités/entreprises aux niveaux régionaux, nationaux et inter-régionaux, afin de développer des compétences locales liées aux nouvelles technologies et à la culture d’entreprise.

Le projet, porté et coordonné par l’Université Toulouse 3 Paul Sabatier, est en collaboration avec 3 établissements de Madagascar : l’Institut supérieur de technologie (IST-T), l’Université de Antananarivo (et plus particulièrement le Master MISA) et l’Université de Toamasina, et 2 établissements Européens : l’Universidad del País Vasco/ Euskal Herriko Unibertsitatea (UPV/EHU) en Espagne, l’Université de Liège (ULg) en Belgique.

Ce projet, issu d’une longue collaboration avec les Universités de Madagascar, se prolonge grâce à des projets pédagogiques communs autour de la Fabrication Numérique.

2010-2012 Projet CSN (Cahier de scène numérique) : Collaboration avec l’équipe LLA de l’université de Toulouse le Mirail

Le projet pluridisciplinaire CSN, a été développé grâce à la collaboration entre le laboratoire LLA de l’université Toulouse le Mirail (SHS) et l’équipe VORTEX de l’IRIT (STIC).

L’objectif principal de la partie du projet, appelée DRAMA et développée à l’IRIT, est d’étudier la faisabilité de l’apport de techniques informatiques pour la mise en scène de pièces de théâtre.

DRAMA se décline en plusieurs supports d’accompagnement à la création théâtrale : Drama-texte doit permettre de visualiser une mise en scène virtuelle, voulue par l’auteur, en déterminant et en indexant les différents indicateurs de scénographie introduits par l’auteur sous une forme adaptée (listes, graphiques, schémas, visualisation 2D ou 3D (réalité virtuelle)) pour servir de cadre à l’élaboration de spectacles.

Drama-scène est conçu comme un outil de mise en scène automatique devant permettre à tous les agents du spectacle et au metteur en scène de travailler en réseau, rendant possible une vision globale du travail scénique. Cet outil devra permettre de répertorier et prendre en compte différents aspects de la création théâtrale (outils spécifiques de notation des mouvements, du dialogue, des didascalies de metteur en scène, de la scénographie, des lumières, de la musique, bande sonore, etc.).

De plus, le projet DRAMA comprend un volet mémorisation destiné à  à conserver et à exporter les données scéniques accumulées dans Drama-texte et Drama-scène pour l’assistance des metteurs en scène, notamment dans le cadre de l’enseignement primaire et secondaire.

Il existe des carnets de mise en scène en version textuelle (papier ou numérique), des logiciels de scénographie, d’éclairage, de costumes, mais non spécifiques au théâtre et non adaptés aux besoins.

Aucune plateforme n’est actuellement capable de rassembler les différents outils et de structurer la création théâtrale en fonction des différentes composantes du spectacle vivant.

Les outils à étudier et à développer répondent ainsi à une demande dans plusieurs secteurs :

  1. les professionnels du théâtre (les metteurs en scène, les institutions théâtrales et culturelles, les écoles d’art dramatique et les MJC) ;
  2. les enseignants du primaire et du secondaire ;
  3. les universités.

Dans ce cadre,il faudra dans un premier temps explorer les travaux déjà réalisés dans le contexte du cinéma ou de l’opéra, mais en ayant comme objectif la création d’un support spécifique à la pratique du théâtre.

Les travaux s’inscrivent dans le domaine de la modélisation déclarative de scènes en trois dimensions pour la génération automatique de scènes virtuelles en trois dimensions.

Ils vont concerner l’étude et la représentation des connaissances spécifiques au domaine théâtral. Ces données devront constituer une base de connaissances permettant par la suite de générer des mises en scènes correspondant à un contexte particulier.

Le stockage de ces informations va nécessiter l’étude d’un langage de description, permettant la représentation informatique des données théâtrales. Ce langage sera basé sur le modèle du langage XML, adapté aux besoins de ce contexte particulier.

Ce langage servira également à représenter les indications précises fournies par un auteur dans un carnet de mise en scène, pour une pièce donnée.

Les travaux vont également concerner la modélisation des contraintes permettant de passer de la phase de description de la scénographie à la phase de génération automatique de la scène 3D correspondante.

L’étude de l’interprétation des descriptifs scéniques en contraintes géométriques sera nécessaire, pour que la traduction en contraintes (par exemple relations spatiales) des intentions de l’auteur correspondent bien à l’image mentale qu’il se fait de la scène résultante.

Il sera aussi nécessaire d’étudier des systèmes de génération à la fois robustes et efficaces pour que les scènes générées puissent être à la fois suffisamment riches (comportant de nombreux éléments) mais obtenues dans des temps acceptables pour l’utilisateur.

Lors de l’étude et du développement des outils décrits précédemment, il faudra garder comme objectif, non seulement le fait que ces outils sont destinés à des utilisateurs non spécialistes de la modélisation géométrique, mais aussi que l’utilisation des outils devra se faire sur différentes plateformes, et même à terme à distance pour offrir un accès à des utilisateurs hors site.

Cette première étape de l’étude se poursuivra par l’introduction d’aspects dynamiques, tels que la prise en compte des déplacements sur la scène, les éclairages ou la synchronisation avec une bande sonore.

Au delà des applications pour le théâtre, et de façon plus générale les arts du spectacle, ce projet implique des problématiques de recherche et la mise en oeuvre de technologies pouvant être directement transposées dans d’autres domaines. Par exemple, on pourra transposer cette étude aux environnements virtuels distribués, liés à des systèmes d’informations multimédia incluant des textes, des vidéos, automatiquement indexés à partir de documents techniques et de vidéos. Ces applications sont particulièrement appropriées à l’ingénierie collaborative, à la surveillance de site industriels, à la construction ainsi qu’aux taches de maintenance.

Thème : Overlay par Kaira. Texte supplémentaire
Le Cap, Afrique du sud