Vincent Levorato

Son article :

Mots-clefs : SMA minimal, secteur minier,acceptation
Résumé : et article synthétise et discute les premiersrésultats d’une réflexion méthodologique quia été menée sur le niveau d’intérêt que portele secteur minier sur l’adoption des SMApour une analyse prospective du marché desmétaux dits stratégiques (c'est-à-dire des métaux qui pourraient se raréfier en raison depossibles quota d’exportations imposés parleurs producteurs). En résultats, après proposition d’un modèle SMA dit minimal,l’acceptation des SMA par le secteur, dans uncadre opérationnel, est prometteuse mais demeure un défi.ment stratégiques en raison du risque de leurraréfaction sur le marché mondial. En effet,des pays producteurs de ces ressources pourraient mettre en œuvre des quotas sur leurexportation pour des raisons purement politiques ou environnementales. Tel est le caspar exemple de la Chine avec les Terres rares(restriction déjà effective [7]) ou le Chili avecle lithium [3] (restriction encore hypothétiquemais pas impossible). Ces quotas suscitentune inquiétude des pays comme la France quiest dépendante en importation de ces ressources en raison de leur faible quantité surson territoire. On parle alors de criticité desmétaux [8]. Aussi, afin de sécuriser l’accès àces ressources stratégiques, le gouvernementfrançais a créé un comité de veille pour lesmétaux stratégiques dont le travail vise, entreautres, à l’élaboration d’un modèle et outilprospectifs qui permettraient l’objectif (notons-le OB) suivant : (a) imaginer des scénarios de restriction d’exportation par des paysproducteurs, (b) identifier ensuite l’ensemblede périodes probables de rupture qui correspondrait à ces scénarios respectifs et (c) detrouver les solutions alternatives éventuellespour compenser les manques induits par cesrestrictions, autant sur le marché mondial quesur les industries de consommation en France.