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Maîtrise d'informatique - Module 11
Vision par ordinateur - Cours



Chapitre 1 :

  • 1. Qu'est-ce que la vision ?
  • 2. Rappels d'optique géométrique.
  • 3. Quelques instruments d'optique usuels.

  • 1. Qu'est-ce que la vision ?

    1.1. La vision humaine.

    1.1.a. Définition.

    1.1.b. Les quatre fonctions de la vision humaine.

    1.2. La vision par ordinateur.

    1.2.a. Définition.

    On essaie de reproduire la vision humaine pour donner de l'autonomie à un robot équipé de 2 caméras.

    1.2.b. Les différents domaines de la vision par ordinateur.

    1.3. Vision humaine et vision par ordinateur.

    La vision humaine est :

    L'étape 1 est plus facile à copier que l'étape 2 :

    Suite du chapitre 1 :

    2. Rappels d'optique géométrique.

    2.1. Les trois types d'objets vis-à-vis de la réémission de la lumière.

    Dans la réalité : le comportement d'un matériau est un mélange de ces trois situations extrêmes.

    Exemple :

    2.2. Le stigmatisme : propriété fondamentale no 1.

    2.2.a. Montage optique usuel.

    2.2.b. Définition du stigmatisme.

    Si l'objet est partiellement diffusant, en un point éclairé Ao de sa surface, tous les rayons réémis qui entrent dans le système optique en ressortent, après quelques réfractions, et se croisent en un même point Ai.

    Cette propriété fondamentale s'appelle le "stigmatisme". Elle n'est pas toujours rigoureusement vraie. En particulier, elle n'est vraie que si les rayons issus de Ao forment un angle inférieur ou égal à 10o avec l'axe optique ("conditions de Gauss").

    S'il y a stigmatisme, on peut considérer qu'il y a une bijection entre les points de l'espace objet et les points de l'espace image.

    2.3. La formation des images.

    2.3.a. Grandissements.

    2.3.b. Où placer le récepteur ?

    Si l'objet est plan :

    Sinon :

    Le point Bo a une image nette, mais pas Ao et Co qui auront des images floues.

    2.3.c. Relation entre ces deux grandissements : propriété fondamentale no 2.

    Les deux grandissements sont liés par la relation fondamentale suivante :

    Cette relation est à la base de la formation des images car :

    Donc, un objet non plan a une image quasi-plane, et il suffit de placer le récepteur dans ce quasi-plan, et on aura une image quasiment nette de l'objet.

    Exemple du photomaton :

    Il y a alors bijection entre points objets visibles et points du plan image :

    On dit "qu'on perd une dimension" ou "qu'on passe du 3D au 2D".

    La reconnaissance du relief consiste à réaliser l'opération inverse de la formation des images : on souhaite "retrouver la 3ème dimension", ou encore "passer du 2D au 3D".

    Remarques :

    2.4. Points particuliers d'un instrument optique.

    Pour tout instrument d'optique, il existe différents types de points remarquables :

    2.4.a. Foyers.

    2.4.b. Points nodaux.

    2.4.c. Plans principaux.

    Remarque :

    2.4.d. Distance focale.

    2.4.e. Cas particulier.

    Un exemple d'instrument d'optique vérifiant cette propriété est celui des "lentilles minces".

    3. Quelques instruments d'optique usuels.

    3.1. L'oeil.

    3.1.a. L'oeil normal.

    C'est un instrument d'optique assimilable à une lentille mince, de distance focale égale à 17 mm, et de diamètre égal à 25 mm.

    Au repos, la rétine est dans le plan focal image (F' se trouve sur la rétine). Grâce aux muscles ciliaires, on peut bomber le cristallin et diminuer la distance focale, et ainsi effectuer une "mise au point" sur des objets rapprochés, jusqu'à 30 cm environ sans se fatiguer ("punctum proximum").

    L'oeil est un instrument d'optique à distance focale variable, grâce au cristallin. Sans cristallin, la distance focale devient fixe, et on ne peut voir net qu'à l'infini, à moins de corriger ce défaut par des lunettes.

    3.1.b. Défauts de l'oeil.

    3.2. Appareil photographique et caméra CCD (Coupled Charge Device).

    3.2.a. Schéma.

    3.2.b. Les objectifs.

    Dans un appareil photographique, l'instrument d'optique est en fait l'objectif, composé de 7, 8 ou 9 lentilles, qui est mobile par rapport au plan du récepteur. Le réglage de cette position s'appelle la "mise au point" ("autofocus" = mise au point automatique).

    Remarque :

    3.2.c. Cas particuliers d'objectifs.

    Remarques :

    De ces remarques se déduisent les cas particuliers suivants :

    3.2.d. Les récepteurs.


    Ces pages ont été réalisées par Jean-Denis Durou et Anne-Marie Pocquet.
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